Alzheimer et démence : La malédiction de la vieillesse

Publié le : 05 mai 20223 mins de lecture

La plupart des gens ont peur de perdre leurs capacités mentales en vieillissant.

Ce n’est pas sans raison. Après tout, le nombre de personnes touchées par la démence et la maladie d’Alzheimer en particulier n’a cessé d’augmenter ces dernières années.

Cela semble être l’un des prix à payer pour notre espérance de vie accrue.

Vue d’ensemble : La démence d’Alzheimer

Les plus de cinquante types de démence, aux causes différentes, ont tous un point commun :Ils s’accompagnent d’une perte constante des capacités mentales.

La démence d’Alzheimer est de loin la forme la plus courante de démence, on estime que 1,2 million de personnes sont touchées dans notre pays.

Leur nombre devrait doubler d’ici à 2050.

Ces chiffres sont extrêmement explosifs, car non seulement les patients eux-mêmes sont touchés, mais aussi, dans de nombreux cas, les proches qui prennent en charge les soins.

Cela nécessitera également un nombre croissant d’établissements de soins équipés pour répondre aux besoins spécifiques des personnes souffrant de démence.

Cela signifie qu’il faut à la fois trouver des solutions financières et repenser la société afin de sensibiliser le public à cette maladie encore taboue.

Causes de la démence

Peu de domaines ont fait l’objet d’autant de recherches ces dernières années que celui de la démence.

Beaucoup de nouvelles choses ont été découvertes, dont certaines ont déjà été écartées.

Les mécanismes exacts de la démence d’Alzheimer ne sont pas encore totalement compris.

La recherche des causes est rendue plus difficile par le fait qu’en principe, le diagnostic ne peut être posé qu’après le décès lors d’une autopsie, alors que de son vivant, il ne s’agit que d’un diagnostic provisoire.

Ce que l’on sait avec certitude, c’est que le risque de démence d’Alzheimer augmente rapidement après l’âge de 60 ans.

Un tiers à un quart des personnes âgées de plus de 85 ans sont concernées.

De nombreux scientifiques considèrent donc la démence d’Alzheimer non pas comme une maladie au sens propre, mais comme l’état final de la vie, qui n’est atteint qu’à des moments différents ou, en raison de la mort, pas du tout.

Typique de l’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer se caractérise par des dépôts de fragments de protéines dans le cerveau, appelés amyloïdes.

On peut supposer que ces fibrilles ou plaques entravent l’échange d’informations entre les cellules nerveuses, qui s’atrophient et meurent au bout d’un certain temps.

Cependant, on soupçonne aujourd’hui qu’il doit y avoir d’autres mécanismes, car les caractéristiques de ces plaques ne sont pas corrélées à la gravité de la maladie et, à l’inverse, ces changements se retrouvent également dans le cerveau de personnes en bonne santé.

En outre, il existe probablement aussi une susceptibilité héréditaire à la démence d’Alzheimer.

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